La conservation du chocolat est un sujet auquel on ne pense pas toujours et pourtant, il peut être utile pour préserver le bon goût de cette friandise. Alors que les Français en consomment plus de 13 kg par an par foyer, ils continuent de le ranger au petit bonheur la chance dans le frigo, dans des boîtes, sous film aluminium, etc. Mais quelle est la meilleure façon de faire ? Nous vous disons tout dans cet article :
De l’importance de la bonne conservation du chocolat
Le chocolat, produit de luxe apprécié dans le monde entier, mérite une attention particulière lors de sa conservation pour maintenir sa qualité optimale. La conservation du chocolat appropriée est cruciale pour préserver ses arômes délicats, sa texture et son intégrité. Un mauvais stockage peut, en effet, entraîner la condensation et le blanchissement, un phénomène connu sous le nom de « bloom », où les graisses et les sucres remontent à la surface, altérant la texture et l’apparence du chocolat. La lumière, en particulier le soleil et les lumières artificielles, peut provoquer l’oxydation et la dégradation des saveurs de cette friandise. Les chocolats de haute qualité, en particulier, peuvent contenir des cacaos aux saveurs complexes, qui peuvent être altérées ou perdues si le chocolat est exposé à des variations de température ou à des odeurs fortes.
Quid de la date limite de consommation de cette gourmandise au cacao ?
Les tablettes de chocolat pur et les chocolats utilisés pour l’enrobage possèdent une période de stockage relativement étendue. Ils peuvent être consommés sans souci durant de nombreux mois, voire jusqu’à deux ans après la date indiquée ! L’apparition de marbrures blanchâtres est généralement sans gravité : bien que le chocolat noir puisse subir une modification de son goût et de sa consistance, sa consommation ne présente pas de danger pour la santé. Il peut même encore être utilisé en pâtisserie. Par contre, il faut être moins laxiste avec le chocolat au lait et le chocolat blanc. Leur teneur réduite en cacao réduit leur durabilité. Il en est de même pour les chocolats de fêtes et les gourmandises fourrées, comme les truffes, qui devraient être consommées dans un délai court, idéalement dans les quinze jours. Leur teneur en eau, lait ou crème les facilite leur détérioration.
Le choco au frigo, est-ce vraiment une bonne idée ?
Il est normal d’être tenté de placer son chocolat au réfrigérateur, surtout pendant les saisons chaudes, puisque cela l’évite de fonder. Cependant, cette pratique est souvent déconseillée par les professionnels. En effet, le chocolat se conserve de manière optimale à des températures allant de 14 à 18°C, alors que le réfrigérateur opère entre 0 et 7°C. Une telle fraîcheur peut cristalliser le beurre de cacao et provoquer l’apparition de taches blanches sur le chocolat, affectant ainsi ses saveurs et ses arômes. Ces changements sont le résultat d’un choc thermique qui fait ressortir les graisses, sans pour autant rendre le chocolat impropre à la consommation, donc il est toujours possible de le consommer sans risque. Néanmoins, dans des conditions de chaleur extrême, le réfrigérateur peut être utilisé temporairement pour stocker le chocolat, à condition de le protéger soigneusement avec un film plastique pour le garder au sec et empêcher l’humidité de s’infiltrer.
Le placard, la meilleure place pour un stockage optimal
Afin de préserver le chocolat dans les meilleures conditions, il est conseillé de le stocker dans un placard, dans l’obscurité. Selon les recommandations des artisans chocolatiers, la température optimale pour le chocolat se situe entre 14 et 18 °C, pouvant aller jusqu’à 22-23 °C, à condition qu’il reste éloigné de toute source de chaleur directe. Pour éviter que le chocolat ne soit exposé à l’air, qui pourrait altérer ses qualités à la consommation, il est recommandé de bien refermer l’emballage en aluminium ou de le placer dans un contenant étanche ou de l’envelopper dans du film plastique. Cela contribuera à préserver l’intégrité de ses arômes, tout en le protégeant des mauvaises odeurs, de l’humidité, et des contaminants.