Lorsqu’il s’agit de créer des délices sucrés qui fondent littéralement dans la bouche, la texture moelleuse essentielle. Que vous envisagiez de préparer un molly cake léger et aérien ou une génoise, il est impératif d’avoir une texture qui fond en bouche. Zoom sur les meilleures astuces pour obtenir un gâteau moelleux.
La recette idéale pour un gâteau moelleux
Pour obtenir un gâteau moelleux parfait, la première étape est de sélectionner la bonne recette. Souvent, les recettes peuvent être coupables de l’excès de farine ou d’œufs, ce qui peut grandement influencer la texture finale des gâteaux. L’objectif ultime est de trouver le ratio idéal d’ingrédients, qui correspond généralement à une tasse de sucre et une tasse de farine pour un œuf. La quantité de sucre peut être ajustée selon vos préférences, mais il faut se rappeler que cet ingrédient joue un rôle crucial dans l’incorporation d’air dans le mélange, ce qui contribue à la légèreté de l’appareil. Ainsi, une réduction excessive de sucre peut entraîner des modifications indésirables dans la texture finale de votre création.
Bien incorporer de l’air
Une consistance légère et aérée nécessite une incorporation généreuse d’air pendant la préparation. Lors de la création, commencez par mélanger les œufs et le sucre jusqu’à ce que le mélange prenne une teinte plus claire et augmente de volume. Le rapport entre ces ingrédients est crucial, car un excès d’œufs peut compromettre l’incorporation d’air. Ensuite, délicatement, ajoutez de l’huile de canola au mélange œufs-sucre en filet. L’objectif est d’obtenir un mélange aérien. Lors de l’incorporation des ingrédients secs, évitez de trop mélanger pour éviter de développer trop de gluten et de perdre l’air précédemment incorporé. Il est recommandé d’ajouter les ingrédients secs à basse vitesse pour maintenir cette légèreté.
Le choix de la farine est crucial
Opter pour une farine spécialement conçue pour les gâteaux, par opposition à une farine tout usage, est l’une des astuces permettant d’améliorer considérablement le résultat final. Effectivement, la première est plus légère, permettant ainsi une meilleure incorporation d’air pendant la cuisson. En conséquence, l’appareil a tendance à monter plus efficacement, en grande partie parce que le mélange de départ est moins dense.
Un avantage supplémentaire de ce type de farine est qu’elle produit moins de gluten, ce qui facilite le brassage et garantit un mélange homogène sans risque de développer une texture semblable à celle du pain.
La taille du moule compte !
De nombreux pâtissiers amateurs ont tendance à cuire les gâteaux dans des moules profonds, espérant ainsi que le résultat soit bien haut. Pourtant, une profondeur trop importante peut engendrer plus d’évaporation ce qui peut entraîner assécher la pâte. Si vos gâteaux présentent de grosses croûtes sur les bords, cela peut également être dû au moule et non à la recette.
Ainsi, il est préférable d’opter pour des moules moins hauts, afin de réduire la quantité de mélange dans chaque moule, favorisant ainsi une cuisson plus uniforme et rapide. Cela permet également d’éviter que les côtés de la pâte ne deviennent trop secs et durs. Une hauteur de moule d’environ 5 cm est recommandée pour obtenir une texture moelleuse.
Ne jamais sauter l’étape de l’imbibage
L’utilisation d’un sirop simple pour imbiber les gâteaux et aussi important que le choix de la farine ! Elle préserve la texture moelleuse sur plusieurs jours près le démoulage. De plus, l’imbibage permet de rehausser les saveurs des préparations, ajoutant une dimension gustative supplémentaire à chaque bouchée. Pour préparer un sirop d’imbibage, il suffit de porter à ébullition à feu moyen une tasse d’eau avec une tasse de sucre jusqu’à ce que le sirop épaississe légèrement. Il faut ensuite retirer la casserole du feu et ajouter, si désiré, l’extrait de vanille, le jus de citron ou tout autre arôme pour parfumer le sirop.
Il ne restera plus qu’à badigeonner généreusement chaque couche de pâte avec ce sirop pour en améliorer la texture et le goût.
